Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre et le bon goût dans les territoires humanoïdes. Mandaté par un Ministre de l’Intérieur particulièrement abject et repoussant, le duo part en mission secrète sur l’incroyable cité intergalactique de Gif-sur-Yvëtte-T375, afin de pallier les défaillances d’un gros commercial idiot, qui a encore mis des tâches au mauvais jour dans la Base Clients.
Affichant un design incohérent et une esthétique patatoïdale, Valerian enfonce le clou en pillant Avatar dès son prologue, Civilization IV pour son gameplay, et les nouilles Bolino pour la saveur de l’ensemble. Avec son blockbuster de Science-Fiction à 180 milliards d’euros, Luc Besson n’a jamais été aussi gros. Défi risqué pour un flim sans goût ni grâce, qui patauge dans ses propres déjections, en tentant péniblement d’établir un lien inattendu avec l’univers d’Alien et de Prometheus, créés par John Carpenter dans « Galaxy Express 1997 », et qui sous-tendent toute l’oeuvre de l’intégralité des cinéastes d’Hollywood depuis, comme tenus par un pacte secret, wink wink, nudge nudge, say-no-more.
L’adaptation de ce classique de la bande dessinée érotique a été supervisée de bout en bout par l’auteur, Manu Larcenet – qui aurait franchement mieux fait de se remettre à dealer du shit plutôt que de se compromettre dans la réalisation de ce pensum indigeste.
Un film de Bernard Henri Lévy
Avec Luc Besson, Milla-Pierre Jovanović, Gérard Collomb