“Ben-Hur” est la contraction entre “ben dis donc” et “hurry up“, comprendre “défoncé” et “Ikea“. À partir de là, vous avez compris le principe : tenter d’écrire un nouveau Traité Constitutionnel Européen après avoir ingurgité une drogue bien tripante. Et la série commence fort. Pas de gentil bédo à l’horizon, mais du trip dans le premier épisode et des champotes dans le deuxième.
Certains des élus testent ce type de guedro pour la première fois de leur vie. Une expérimentation doublée du défi de monter un texte cohérent en termes de législation internationale, avec tous les risques que cela comporte : se perdre dans la notice, contempler chaque paradis fiscal pendant une éternité ou s’éclater les doigts avec un marteau, pour le fun.
La course de chars finale, clou du film, est fidèlement représentée par un rêve psychédélique au cours duquel Julie Gayet chevauche Edouard Balladur, tous deux enduits de beurre de cacahuète, et vêtus de tuniques rudimentaires à bases de pages du Code du Travail.
Un film de Salvador Dalí
Avec Julie Gayet dans le rôle d’Edouard Balladur, et réciproquement.