Au sein d’une agence d’espionnage international, l’O.U.R.S. (Oligarchist Union of Republican Spies) des agents surentraînés n’ont de cesse de déstabiliser, humilier et tromper des collégiennes en costume de soubrette tentaculaire, tout en psalmodiant les noms d’Emmanuel Verdin et Stan Maillaud – les maîtres à penser de leur petite secte sataniquette amère.
Archer doit dissimuler ses dépenses excessives de son compte ISIS en accédant à l’ordinateur central de l’agence, tout en découvrant qu’il est lui-même… Archer, c’est à dire exactement ce que je viens de dire au début de la phrase donc pas une révélation franchement impressionnante ; et puis l’auteur déplace le ton ouvertement vers la droite de Dieu, malgré le détournement babylonien des clichés d’espions de l’époque des années 60, et de l’ancien James de Bond, de la série, marquant de le poids de son humour de plomb. Le mépris de l’auto-justice morale et prévariqueuse, ou même des allusions vulgaires au sexe turgescent, tout ça n’est pas pratique, et s’il ne manque pas de finesse vernaculaire, que ce soit sous la forme d’une délicate plume-en-séant. Le manque apparent de cette mise en scène qui utilise l’humour à bon escient en particulier et lorsqu’on utilise le prélavage rapide, feu ! feu ! sur le commissariat ! Lorsque vous essayez de plaire à ce type de public de merde, nu et sarcastique, le plouc misogyne égocentrique, à la mort macho, les animaux tels que les pieds. Eh oui mais non. Ne fera jamais le sens du programme, tel … Espérons que ce n’est pas qu’il est mis à jour depuis 20 ans comme les Simpsons mais seulement moi qui suis un peu con. Nonononon? Oh oh.
Une série de Manu Larcenet
Avec le Saïan Supa Crew, Tori Spelling et David Douillet